Résumé
   
 
La section résumé permet d'avoir en un coup d'œil les éléments clés d'un diagnostic

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Discopathie dégénérative

Discopathies et IRM – Classification MODIC

Les discopathies entrainent des modifications des plateaux vertébraux

3 stades :

MODIC 1 (œdème) :

Plateau vertébraux en

-          hyposignal T1

-          Hypersignal T2

Relation statistique entre MODIC 1 et lombalgie

Evolue en 1 à 3 ans en MODIC 2. Une amélioration de la lombalgie peut-être concomitante

Certains chirurgiens considèrent que la présence de modifications de Modic 1 en IRM constitue un argument favorable pour l’arthrodèse.

Pas de chirurgie intempestive étant donné l’évolution favorable spontanée

 

Discopathies L4-L5 et  L5-S1 MODIC 1

MODIC 2(graisse) :

Plateau vertébraux en

-          hypersignal T1

-          Hypersignal T2

 

Discopathie L4-L5 MODIC 2

MODIC 3 (sclérose) :

Plateau vertébraux en :

-          Hyposignal T1

-          Hyposignal T2

 

 

 

 

 

MODIC 1

Spondylodiscite infectieuse

Plateau vertébraux

Œdème

Œdème

Corticales

Normales ou ponctuellement discontinues (hernies intraspongieuses)

Effacées

Hypersignal du disque

Non, ou fente linéaire horizontale (vide discale)

Oui, hypersignal liquidien

Prise de contraste discale

Non ou linéaire fine parallèle au plateau

Oui

Masses des tissus mous / Epidurale

Non ou en hyposignal T2 ne prenant pas le contraste

Oui en hypersignal T2, prenant le contraste

Evolution à court terme

Pas de modification

Aggravation

Différence entre discopathie MODIC 1 et spondylodiscite

 

 

Remarques :

-          Le respect des corticales est apprécié par l’intégrité ou non d’une ligne en hyposignal T1 et T2 de part et d’autre du disque

-          Pour les MODIC 1, un disque extériorisé et des ostéophytes qui peuvent soulever le ligament longitudinal antérieur, et simuler une masse des tissus mous (confronter aux radiographies) Si masse il y a, elle prend peu ou pas le contraste et n’est pas en hypersignal en T2.

-          Des clichés en hyper extension peuvent être utiles en majorant le vide discal

-          En cas de discopathie érosive, les érosions des plateaux vertébraux sont souvent nettes avec liseré de sclérose périphérique

-          Parfois le diagnostic reste difficile et  un contrôle rapproché ou une biopsie discale permet de trancher

 

                                

Spondylodiscite tuberculeuse. Noter l'hypersignal franc du disque, avec présence de ruptures corticales, et la prise de contraste discale

 

Discopathie MODIC 1: Notez le respect des corticales, la masse des parties molle antérieure en hyposignal T2 (disque extériorisé) et la prise de contraste linéaire du disque

           

Discopathie MODIC 1 évoluant en MODIC 2. Notez le respect des corticales et l'absence de prise de contraste discale, malgré le franc hypersignal T2 du disque. Evolution à 1.5 ans en discopathie MODIC 2

 

Signes associés aux lombalgies

Discarthrose surtout si pincement discal > 50%

Spondylolisthésis arthrosique

Disque en hyposignal franc en T2

Discopathie MODIC 1

HIZ postérieur après 50 ans (fissure de l’annulus fibrosus)

 

 

High Intensity Zone (HIZ) : hypersignal intense focal de l’annulus postérieur visible en  T2 correspondant à une fissure de l’annulus fibrosus

 

Signes fréquents chez les asymptomatiques

Bombement discal diffus (52% de patients asymptomatiques)

Disque en hyposignal T2 modéré (34 à 93%)

Discopathie MODIC 2 (25% après 50 ans)

HIZ postérieur après 50 ans (52%)



Gammes les plus fréquentes pour ce diagnostic :