Résumé
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La section résumé permet d'avoir en un coup d'œil les éléments clés d'un diagnostic
Age : 55 ans (Min), 80 ans (Max), 65 ans (Moyen) Gammes les plus fréquentes pour ce diagnostic : |
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Mots clés :
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Aspect en poivre et sel |
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Myélome multiple
Fait partie des syndromes lymphoprolifératifs avec prolifération maligne monoclonale de plasmocytes qui synthétisent une immunoglobuline mononclonale.
1ière cause de tumeur osseuse primitive
10 % des hémopathies malignes avec une incidence de 4/100.000.
Age :
> à 60 ans dans la plus part des cas.
Les circonstances de découverte sont :
- Douleurs (2/3 des cas)
- Altération de l’état général
- Signes neurologiques
- Fracture pathologique
- Troubles ioniques : Hypercalcémie, insuffisance rénale aigue, protéinurie
Radiographies :
Le bilan « myélome »
- crâne (F+P)
- humérus et fémurs (F)
- thorax osseux (F)
- bassin (F)
- rachis cervical, dorsal, lombaire (F+P)
Aspect radiographiques dans le myélome
Normal (20% des cas)
Lacunes (70% des cas)
Déminéralisation (6%)
Lésion lytique ou tumeur plasmocytaire
Fracture pathologique, le plus souvent
Tassement vertébral ou fracture costale
Rarement, des lésions condensantes: 1 à 3%
Les lacunes
Plages d’ostéolyse, à bord net, sans sclérose périphérique, typiquement à l’emporte-pièce
Taille variable et de distribution volontiers symétrique.
Localisation :
- prédomine au squelette axial
- Rachis, crâne, côtes, bassin et régions proximales de l’humérus et du fémur.
- Sur les os longs : atteinte de siège métaphyso-diaphysaire réalisant une encoche endostale.
Déminéralisation du squelette axial :
Le plus souvent homogène, simulant une ostéoporose.
Très inhabituelle chez l’homme
- rarement micro-lacunaire
Lésion lytique ou tumeur plasmocytaire
Rarement isolée, souvent associée à une déminéralisation osseuse
Localisation :
- os plats, vertèbres
Peut être soufflante avec respect relatif des corticales
Possible extension des parties molles
Formes condensantes
Environ 3% des myélomes multiples
Le plus souvent, ostéocondensation diffuse en rapport avec une myélofibrose compliquant un myélome.
Plus rarement il s’agit d’un POEMS syndrome, syndrome rare d’étiologie inconnue souvent associé au myélome multiple. IL associe de façon inconstante :
- Plasmocytose avec condensation osseuse multifocale ou diffuse
- Polyradiculonévrite progressive (P),
- Organomégalie (O),
- Des troubles endocriniens (E),
- Immunogloguline monoclonale le plus souvent Ig M (M),
- Lésions cutanées (S: skin)
Enthésopathie ossifiante notamment des ligaments jaunes.
TDM
Est peu utile pour le bilan initial,
Elle permet :
- une évaluation du risque fracturaire
- la réalisation d’une biopsie en cas de lésion plasmocytaire unique
Si elle est réalisée elle peut montrer :
Lacunes :
- zones de destruction du spongieux à bord net
- remplacé par un tissu de densité homogène
Lésions plasmocytaires :
- souvent soufflantes
- respect relatif de la corticale qui peut se condenser ou s’épaissir donnant le signe de « l’évidemment »
- extension dans parties molles
IRM
Infiltration médullaire diffuse
Hyposignal T1 diffus avec inversion du gradient disco-vertébral.
Les zones en hypersignal T1 correspondent à des zones de moelle préservée par le myélome.
Aspect « poivre et sel »
Forme particulière d’infiltration diffuse
Rare, estimée à 3%
Micronodules en hyposignal T1,+ /- confluents (poivre) au sein d’une moelle graisseuse (sel)
Même aspect inversé en T2 et après injection de Gadolinium
Diagnostic différentiel :
Conversion graisseuse hétérogène
- nodules de graisse en hypersignal T1 au sein d’une moelle riche en cellules hématopoiétiques en hyposignal.
Myélome
Métastases
Disque intervertébral
Oui
Rare
Mandibule
Oui
Rare
Pédicules
Absence
Fréquent
Atteinte importantes des tissus mous
Oui
Absence
Sxinigraphie
Hypofixation / Normal / Hyperfixant
Hyper ou hypofixation
Paramètres aidant à la distinction entre métastase et myélome