Lésion bénigne soufflante contient de nombreuses cavités pleines de sang
Peut être
- primitif (70 %)
- secondaire (30%)à une tumeur bénigne (tumeur à cellules géantes, dysplasie fibreuse, chondroblastome, ostéoblastome) ou rarement maligne (ostéosarcome).
- 5-25 ans (80% des cas)
- Métaphyse des os long (70-80%)
- Arc postérieur du rachis (15%)
- Bassin (5-10%), mains
- Evolution rapide (2-6mois) avec douleurs
Lacune excentrée soufflante contenant des cloisons donnant une coque périostée
Absence de réaction périostée, sauf si fracturé
Respecte le cartilage de croissance
Evolution en 3 phases :
- Début :
o Lésion lytique pseudo-maligne soufflante avec aspect de rupture corticale radiographique
o En TDM le cortex est amiinci mais présent
- Etat :
o Formation d’une coque périostée continue
- Maturation :
o Avec épaississement de la coque périostée
- Niveau liquide-liquide (non spécifique d’une étiologie primitive ou secondaire)
- Cloisons finement réhaussé par l’injection de gadolinium
Principaux diagnostics différentiels :
- l’ostéoblastome et le rare ostéosarcome télangectasique
- Chirurgie
En cas de récidive après traitement, intérêt de relire les lames anatomopathologiques à la recherche d’une cause secondaire au kyste anévrysmal
Comparaison
Kyste essentiel
Kyste anévrysmal
Age de prédilection
Enfant prépubère
5-25 ans (85 % des cas)
Localisation la plus fréquente
Extrémité supérieure de l’humérus (45 %)
Extrémité supérieure du fémur (20 %) et rachis (20 %)
Localisation sur des os longs
Métaphyse. Métaphyse + diaphyse. Diaphyse (10 %)
Métaphyse. Métaphyse + diaphyse
Centrage sur les os longs
Parfaitement centré
Excentré
Soufflure corticale
Discrète et symétrique
Volumineuse et latéralisée
Cloisons intralésionnelles
Le plus souvent absentes
Habituelles
Niveaux séro-hématiques
Non, sauf fracture
Oui
Vitesse évolutive
Lente (mois)
Explosive au début
Kyste anévrysmal
Lésion bénigne soufflante contient de nombreuses cavités pleines de sang
Peut être
- primitif (70 %)
- secondaire (30%)à une tumeur bénigne (tumeur à cellules géantes, dysplasie fibreuse, chondroblastome, ostéoblastome) ou rarement maligne (ostéosarcome).
Terrain :
- 5-25 ans (80% des cas)
Localisation :
- Métaphyse des os long (70-80%)
- Arc postérieur du rachis (15%)
- Bassin (5-10%), mains
Clinique :
- Evolution rapide (2-6mois) avec douleurs
Radiographie :
Lacune excentrée soufflante contenant des cloisons donnant une coque périostée
Absence de réaction périostée, sauf si fracturé
Respecte le cartilage de croissance
Evolution en 3 phases :
- Début :
o Lésion lytique pseudo-maligne soufflante avec aspect de rupture corticale radiographique
o En TDM le cortex est amiinci mais présent
- Etat :
o Formation d’une coque périostée continue
- Maturation :
o Avec épaississement de la coque périostée
IRM (inutile au diagnostic)
- Niveau liquide-liquide (non spécifique d’une étiologie primitive ou secondaire)
- Cloisons finement réhaussé par l’injection de gadolinium
Principaux diagnostics différentiels :
- l’ostéoblastome et le rare ostéosarcome télangectasique
Traitement :
- Chirurgie
Points clés :
En cas de récidive après traitement, intérêt de relire les lames anatomopathologiques à la recherche d’une cause secondaire au kyste anévrysmal
Comparaison
Kyste essentiel
Kyste anévrysmal
Age de prédilection
Enfant prépubère
5-25 ans (85 % des cas)
Localisation la plus fréquente
Extrémité supérieure de l’humérus (45 %)
Extrémité supérieure du fémur (20 %) et rachis (20 %)
Localisation sur des os longs
Métaphyse. Métaphyse + diaphyse. Diaphyse (10 %)
Métaphyse. Métaphyse + diaphyse
Centrage sur les os longs
Parfaitement centré
Excentré
Soufflure corticale
Discrète et symétrique
Volumineuse et latéralisée
Cloisons intralésionnelles
Le plus souvent absentes
Habituelles
Niveaux séro-hématiques
Non, sauf fracture
Oui
Vitesse évolutive
Lente (mois)
Explosive au début