La section résumé permet d'avoir en un coup d'œil les éléments clés d'un diagnostic
Genre :
Tout
Age :
5 ans (Min), 80 ans (Max), 20 ans (Moyen)
Enchondrome
Tumeur osseuse bénigne le plus souvent centrale dans l’os (enchondrome), parfois à la surface d’un os (chondrome sous-périosté).
Représente 13 % des tumeurs osseuses bénignes.
Age:
Surtout avant 60 ans
Localisations :
- Extrémités (35 à 65 %) +++ : surtout les 2 premières phalanges des doigts.
Ø Tumeur la plus fréquente aux phalanges des mains
- Métaphyses des os long : humérus proximal (13 %), fémoral distal (7 %), tibial proximal (7 %), la fibula, le radius et les côtes (12 %)
Siège :
- Métaphysaire pouvant d’étendre à la diaphyse ou à l’épiphyse lorsque le cartilage de conjugaison est fusionné.
- Diaphysaire prédominant ou exclusif : moins fréquents. La tumeur est alors souvent de forme allongée.
- Epiphysaire pur : rare (6 %).
Taille habituellement < 5 cm.
Asymptomatique, parfois révélé par une fracture au niveau des phalanges
La survenue de douleurs en l’absence de fracture doit faire craindre une dégénérescence maligne, bien que les douleurs restent possibles en cas de chondrome bénin
Fig 15 : Enchondrome de P1 du 4ieme doigt. Noter l’absence de calcifications, caractère fréquent au niveau des phalanges
Tumeurs à matrice cartilagineuse
Eléments en faveur d’une tumeur cartilagineuse :
Ostéolyse à contours lobulée
Calcifications en arc et anneaux
IRM :
Matrice cartilagineuse en franc hypersignal T2
Prise de contraste en arc et anneaux
Le risque de dégénérescence ou de malignité d’une tumeur cartilagineuse est :
-très faible aux extrémités,
-intermédiaire aux os longs (se méfier tout particulièrement de la région intertrochantérienne du fémur),
-important sur le squelette axial, notamment au cotyle
Tumeurs bénignes des doigts
Chondrome
Tumeur glomique
Kyste épidermoïde
Kyste anévrysmal
Angiome
Tumeur à cellule géantes
Ostéome ostéoïde
Diagnostics différentiels des tumeurs bénignes des doigts
Enchondromes des os longs :
Radiographie / TDM :
Le diagnostic est le plus souvent réalisé en radiographie standard
La TDM permet une analyse fine des contours et des calcifications et est utile à la recherche de signe d’agressivité (lyse corticale, extension dans les parties molles)
Lacune médullaire :
- Centrée le plus souvent, bien limitée (type IB >IA).
- Contours arrondis, géographiques ou festonnés, reflétant leur architecture lobulée.
- Contenant des calcifications (50%) :
o réparties de manière plus ou moins homogène, ponctuées ou en grains ou en anneaux ou en arc
o Peuvent manquer notamment dans les localisations phalangiennes
o Parfois pratiquement uniquement constitués de zones calcifiées
Pas de franchissement des corticales mais soufflure ou érosions entraînant des encoches endostées, sans qu’il s’agisse d’un critère de malignité, en particulier aux mains.
Pas d’apposition périostée.
Enchondrome des os longs : Lacune médullaire diaphysaire centrée, bien limitée, ayant des contours arrondi. Présence d’une matrice cartilagineuse
avec calcifications fines punctiformes, en grains, en arc, en anneaux.
L’analyse de la corticale peut parfois être difficile, en particulier dans la région métaphysaire.
IRM :
Aspect typique de la matrice cartilagineuse :
- Hyposignal T1, avec franc hypersignal T2 quasi «liquidien»
- contours lobulés et bien limités
- Foci en hyposignal T1 et T2 (calcifications de la matrice cartilagineuse)
- Prise de contraste périphérique et septale en arcs et anneaux. Parfois, prise de contraste centrale nodulaire.
Possibilité d’îlots de moelle jaune pouvant persister au sein du tissu tumoral
Absence d’anomalie de signal péri-lésionnel, dans la moelle ou les tissus mous adjacents
L’IRM est le meilleur examen pour vérifier l’intégrité des parties molles et du tissu osseux voisin.
Chondrome typique de la métaphyse fémorale distale.
Tumeur lobulée ayant un hypersignal T2 franc quasi-liquidien.
A retenir :
A évoquer devant une ostéolyse bien limitée avec matrice cartilagineuse, et devant une lésion ostéolytique phalangienne
En l’absence de fracture, un enchondrome douloureux doit faire évoquer un chondrosarcome
La transformation maligne d’un enchondrome existe mais survient rarement
La transformation maligne touche plus fréquemment les lésions axiales
Chondrome sous périosté
Age :
5- 25 ans
Localisations:
- corticales médiales des métaphyses proximales de l’humérus et du fémur et les phalanges
Signes radiographiques :
- Encoche de la surface de la corticale, à limite nette à bord polylobé
- Calcifications (30- 50%)
- Taille < 5cm le plus souvent
Chondrome sous périosté de la corticale médiale de la métaphyse proximale du fémur.
Enchondrome
Tumeur osseuse bénigne le plus souvent centrale dans l’os (enchondrome), parfois à la surface d’un os (chondrome sous-périosté).
Représente 13 % des tumeurs osseuses bénignes.
Age:
Surtout avant 60 ans
Localisations :
- Extrémités (35 à 65 %) +++ : surtout les 2 premières phalanges des doigts.
Ø Tumeur la plus fréquente aux phalanges des mains
- Métaphyses des os long : humérus proximal (13 %), fémoral distal (7 %), tibial proximal (7 %), la fibula, le radius et les côtes (12 %)
Siège :
- Métaphysaire pouvant d’étendre à la diaphyse ou à l’épiphyse lorsque le cartilage de conjugaison est fusionné.
- Diaphysaire prédominant ou exclusif : moins fréquents. La tumeur est alors souvent de forme allongée.
- Epiphysaire pur : rare (6 %).
Taille habituellement < 5 cm.
Asymptomatique, parfois révélé par une fracture au niveau des phalanges
La survenue de douleurs en l’absence de fracture doit faire craindre une dégénérescence maligne, bien que les douleurs restent possibles en cas de chondrome bénin
Fig 15 : Enchondrome de P1 du 4ieme doigt. Noter l’absence de calcifications, caractère fréquent au niveau des phalanges
Tumeurs à matrice cartilagineuse
Eléments en faveur d’une tumeur cartilagineuse :
Ostéolyse à contours lobulée
Calcifications en arc et anneaux
IRM :
Matrice cartilagineuse en franc hypersignal T2
Prise de contraste en arc et anneaux
Le risque de dégénérescence ou de malignité d’une tumeur cartilagineuse est :
-très faible aux extrémités,
-intermédiaire aux os longs (se méfier tout particulièrement de la région intertrochantérienne du fémur),
-important sur le squelette axial, notamment au cotyle
Tumeurs bénignes des doigts
Chondrome
Tumeur glomique
Kyste épidermoïde
Kyste anévrysmal
Angiome
Tumeur à cellule géantes
Ostéome ostéoïde
Diagnostics différentiels des tumeurs bénignes des doigts
Enchondromes des os longs :
Radiographie / TDM :
Le diagnostic est le plus souvent réalisé en radiographie standard
La TDM permet une analyse fine des contours et des calcifications et est utile à la recherche de signe d’agressivité (lyse corticale, extension dans les parties molles)
Lacune médullaire :
- Centrée le plus souvent, bien limitée (type IB >IA).
- Contours arrondis, géographiques ou festonnés, reflétant leur architecture lobulée.
- Contenant des calcifications (50%) :
o réparties de manière plus ou moins homogène, ponctuées ou en grains ou en anneaux ou en arc
o Peuvent manquer notamment dans les localisations phalangiennes
o Parfois pratiquement uniquement constitués de zones calcifiées
Pas de franchissement des corticales mais soufflure ou érosions entraînant des encoches endostées, sans qu’il s’agisse d’un critère de malignité, en particulier aux mains.
Pas d’apposition périostée.
Enchondrome des os longs : Lacune médullaire diaphysaire centrée, bien limitée, ayant des contours arrondi. Présence d’une matrice cartilagineuse
avec calcifications fines punctiformes, en grains, en arc, en anneaux.
L’analyse de la corticale peut parfois être difficile, en particulier dans la région métaphysaire.
IRM :
Aspect typique de la matrice cartilagineuse :
- Hyposignal T1, avec franc hypersignal T2 quasi «liquidien»
- contours lobulés et bien limités
- Foci en hyposignal T1 et T2 (calcifications de la matrice cartilagineuse)
- Prise de contraste périphérique et septale en arcs et anneaux. Parfois, prise de contraste centrale nodulaire.
Possibilité d’îlots de moelle jaune pouvant persister au sein du tissu tumoral
Absence d’anomalie de signal péri-lésionnel, dans la moelle ou les tissus mous adjacents
L’IRM est le meilleur examen pour vérifier l’intégrité des parties molles et du tissu osseux voisin.
Chondrome typique de la métaphyse fémorale distale.
Tumeur lobulée ayant un hypersignal T2 franc quasi-liquidien.
A retenir :
A évoquer devant une ostéolyse bien limitée avec matrice cartilagineuse, et devant une lésion ostéolytique phalangienne
En l’absence de fracture, un enchondrome douloureux doit faire évoquer un chondrosarcome
La transformation maligne d’un enchondrome existe mais survient rarement
La transformation maligne touche plus fréquemment les lésions axiales